N'ACHETEZ PAS DE CHIOT EN ANIMALERIE: lisez mon expérience !
Bonjour,
Si un jour, vous êtes tenté (e) , d'acheter un petit chien... gardez-vous bien de le faire en Animalerie !
Je vais vous raconter mon expérience.
Cela faisait quelques temps qu'on songeait à avoir un chiot, sans pour autant se renseigner ni faire aucune démarche.
Nous n'étions même pas fixés sur la race, ni le type, ni la taille, etc...
Nous sommes allés à la S.P.A, mais hélas, pas de chiot et aucun chien ne nous "inspirait"... dur à écrire, mais c'est vrai, et ces lieux ont toujours donné un cafard terrible à mon mari.
Nous avons une animalerie à quelques Km de chez nous, dans une ZAC, et les Week-ends où nous allions dans cette ZAC, on faisait systématiquement un détour pour voir les chiots.
Mon mari espérait toujours qu'un déclic se produirait en moi.
Je les trouvais craquants, mais je ne.. craquais pas pour autant.
Cela a duré 3 mois, un Week-end sur trois, on allait regarder ces petits chiots derrière leurs "cages".
La majorité des fois les "enclos" étaient propres, les chiots dormaient ou semblaient complètement amorphes.
Je demandais à chaque fois: "mais êtes-vous surs qu'ils ont l'âge mentionné sur ces pancartes ?"
La réponse était toujours la même: "Mais oui, et nous n'avons pas le droit de vendre des chiots dont l'âge est inférieur à 9 semaines"
Parfois ils jouaient ensemble et il y en avait toujours un qui semblait triste, à l'écart: un petit Beagle.
Son prix était passé de 950Eur à 450Eur car il "durait" un peu trop en animalerie, personne n'en voulait, il avait déjà 3 mois et demi.
Le mot est lourd pour un si petit bout de chou... dur dur d'avoir duré !
Nous avons demandé à ce qu'on nous sorte les 2 chiots: la femelle Labrador et le mâle Beagle, afin de pouvoir les carresser et sentir si le feeling était là..... de leur part, s'ils nous adoptaient.
Je ne connaissais pas la race des Beagle, j'ai toujours aimé les Labradors, mais je n'ai jamais pu garder un chien car depuis toute petite je faisais une allergie à leurs poils, malgré des traitements désensibilisants. En acquérir un maintenant relevait de l'exploit.
J'ai observé mon mari conquis et j'ai bien regardé ce petit Beagle dont personne ne voulait, et là je lui ai dit OK pour le Beagle.
Nous l'achetons donc, avec tout le nécessaire pour l'accueillir et le nourrir + des joujous, car nous n'étions pas équipés.
Je demande au dernier moment: "Etes-vous sûrs que ce Beagle n'a pas de problème, il semble si triste, si calme... ?"
La réponse: "Mais c'est normal, il est intimidé, il doit s'adapter..."
Nous rentrons à la maison avec notre nouveau compagnon que nous nommons Paco.
Dès son arrivée, il rejette les croquettes "Eukanuba" que l'animalerie nous a conseillé d'acheter.
Il accepte difficilement des petits morceaux de fromage emmenthal (conseils de l'animalerie pour l'aider à l'adapter).
Il boit peu, dehors difficile de le faire marcher.
De retour à la maison je m'approche de son panier où il s'est allongé et je l'observe de près: il semble mal respirer, de plus en plus mal, plus le temps passe.
Malgré mon côté hyper maniaque, je dis à mon mari que nous ne pouvons pas laisser le chiot dormir seul sans surveillance, et nous montons son panier dans la chambre.
Je vous avoue avoir passé la nuit avec une torche, pour l'observer. Il ne dormait jamais réellement et avait un râle.
Le lendemain matin, nous prenons RDV en urgence chez un vétérinaire proche de chez nous et contactons ensuite l'animalerie pour les informer.
Ils n'ont pu mettre la main sur leur propre vétérinaire, et nous donne donc l'aval pour aller en voir un autre.
Nous l'y emmenons d'urgence. Examen clinique pas très bon et qui confirme ce que je pensais: dyspnée. Le véto nous demande si on veut faire une radio, je réponds "oui" immédiatement .
Diagnostic: Bronchopneumonie aiguë, le coeur n'était pas visible, des complications à vie attendait ce chiot... et ceux qui l'auraient en charge. Ce chiot devait être mis sous oxygène immédiatement pendant plusieurs jours.
Bien sûr, j'ai appelé immédiatement l'animalerie pour les mettre au courant de la suite, j'étais en larmes, je parlais en sanglotant.
Leur réponse: "Ramenez-nous le chiot, on va le garder en observation 10 jours, le soigner, et il ira mieux".
Je fais établir par notre vétérinaire un certificat qui atteste de l'état du chiot, et que cette maladie n'a pu être attrapée en moins de 24h à nos côtés.
Nous ramenons Paco, et tout ce que nous avions acheté à l'animalerie. L'accueil est très personnalisé et "humain", je dois le reconnaître, de la part du personnel, avant la vente comme à notre retour.
On lance la procédure de remboursement intégral, soit le chiot, les accessoires, nourriture, jouets + frais de vétérinaire engagés par nous. On nous remet un double.
De crainte que Paco ne soit euthanasié, je leur demande de le montrer à leur vétérinaire, de le mettre sous traitement et de nous faire rappeler par leur véto pour savoir quand il pourrait revenir. On s'entend pour ne pas envoyer la procédure de remboursement immédiatement. J'ai préféré retarder le remboursement mais avoir une assurance que Paco serait sauvé.
Je leur arrache la promesse de ne pas l'euthanasier. La jeune fille qui nous l'avait vendu, était très sympa, et aimait vraiment les animaux, ça se sentait.
Le lendemain, je suis contactée par leur véto: il confirme le diagnostic de notre vétérinaire, il ne comprend pas l'état de ce chiot qu'il voyait régulièrement au cours de ses visites hebdomadaires. J'apprends que le chiot a passé le week-end chez la jeune vendeuse, qu'elle l'a mis sous antibiotiques, qu'il semble aller mieux mais n'est pas guéri pour autant. L'animalerie m'avait dit que je pouvais venir le voir quand je voulais, même s'il était revenu chez eux et mis en quarantaine.
Leur véto nous conseille de ne pas le voir pendant 10 jours, car il y aurait un risque de contamination si nous avons des enfants petits, etc...
Nous comprenons, avec douleur, que nous devons faire le deuil de Paco....
Nous nous mettons d'accord et la procédure de remboursement est envoyée.
Je reste malgré tout en contact avec l'animalerie et prend de ses nouvelles. Il va mieux, mais ne sera pas remis en vente, et il aurait été depuis adopté par un membre de l'animalerie.
J'apprends que la petite femelle Labrador qui était toujours avec Paco, et qui avait été achetée entretemps, est également revenue à l'animalerie pour une autre raison, selon leurs dires: la petite fille en était jalouse, et les parents l'ont ramenée. Ceci n'est pas une raison de remboursement selon les clauses....... j'en déduis donc que cette petite chienne devait aussi être malade.
La toux de chenil.... est sûrement à l'origine de la bronchopneumonie aigue de Paco, et de fait les autres chiots ont du être contaminés !
Paco était calme, triste, mais au poil brillant, ce qui laissait supposer une bonne santé.... " comme ils disent "!
Voici Paco:


Il est mimi craquant, n'est-ce pas ?
Morale de notre expérience: N'ACHETEZ JAMAIS EN ANIMALERIE !
Le même chiot, le frère de Paco était en vente chez l'éleveur à 450Eur d'office au lieu de 950Eur... vous voyez la marge ?!
En animalerie, même si le personnel est sympa et aime les animaux, les chiots n'y sont pas heureux car sevrés trop tôt, et manque d'attention personnalisée, ce qui est important pour leur équilibre, à cet âge-là !
Ils y attrapent des maladies par manque d'hygiène, de soins adaptés, tant le personnel est débordé car en plus en sous-effectif !
Je voudrais rajouter qu'un éleveur qui vend à une animalerie n'est pas un éleveur pour moi, car il retire un chiot à sa mère trop tôt pour en faire commerce !
C'est une HONTE, un SCANDALE !
Tous ensemble nous devons dire:
STOP A CES COMMERCES D'ANIMAUX !
Rappelez-vous de mon expérience et réfléchissez bien avant de choisir votre futur petit compagnon à 4 pattes !
Si vous avez lu cet article jusque là, ne partez pas sans laisser votre témoignage par commentaire...
La suite demain...... car il y a une suite !
@+++


Si un jour, vous êtes tenté (e) , d'acheter un petit chien... gardez-vous bien de le faire en Animalerie !
Je vais vous raconter mon expérience.
Cela faisait quelques temps qu'on songeait à avoir un chiot, sans pour autant se renseigner ni faire aucune démarche.
Nous n'étions même pas fixés sur la race, ni le type, ni la taille, etc...
Nous sommes allés à la S.P.A, mais hélas, pas de chiot et aucun chien ne nous "inspirait"... dur à écrire, mais c'est vrai, et ces lieux ont toujours donné un cafard terrible à mon mari.
Nous avons une animalerie à quelques Km de chez nous, dans une ZAC, et les Week-ends où nous allions dans cette ZAC, on faisait systématiquement un détour pour voir les chiots.
Mon mari espérait toujours qu'un déclic se produirait en moi.
Je les trouvais craquants, mais je ne.. craquais pas pour autant.
Cela a duré 3 mois, un Week-end sur trois, on allait regarder ces petits chiots derrière leurs "cages".
La majorité des fois les "enclos" étaient propres, les chiots dormaient ou semblaient complètement amorphes.
Je demandais à chaque fois: "mais êtes-vous surs qu'ils ont l'âge mentionné sur ces pancartes ?"
La réponse était toujours la même: "Mais oui, et nous n'avons pas le droit de vendre des chiots dont l'âge est inférieur à 9 semaines"
Parfois ils jouaient ensemble et il y en avait toujours un qui semblait triste, à l'écart: un petit Beagle.
Son prix était passé de 950Eur à 450Eur car il "durait" un peu trop en animalerie, personne n'en voulait, il avait déjà 3 mois et demi.
Le mot est lourd pour un si petit bout de chou... dur dur d'avoir duré !
Nous avons demandé à ce qu'on nous sorte les 2 chiots: la femelle Labrador et le mâle Beagle, afin de pouvoir les carresser et sentir si le feeling était là..... de leur part, s'ils nous adoptaient.
Je ne connaissais pas la race des Beagle, j'ai toujours aimé les Labradors, mais je n'ai jamais pu garder un chien car depuis toute petite je faisais une allergie à leurs poils, malgré des traitements désensibilisants. En acquérir un maintenant relevait de l'exploit.
J'ai observé mon mari conquis et j'ai bien regardé ce petit Beagle dont personne ne voulait, et là je lui ai dit OK pour le Beagle.
Nous l'achetons donc, avec tout le nécessaire pour l'accueillir et le nourrir + des joujous, car nous n'étions pas équipés.
Je demande au dernier moment: "Etes-vous sûrs que ce Beagle n'a pas de problème, il semble si triste, si calme... ?"
La réponse: "Mais c'est normal, il est intimidé, il doit s'adapter..."
Nous rentrons à la maison avec notre nouveau compagnon que nous nommons Paco.
Dès son arrivée, il rejette les croquettes "Eukanuba" que l'animalerie nous a conseillé d'acheter.
Il accepte difficilement des petits morceaux de fromage emmenthal (conseils de l'animalerie pour l'aider à l'adapter).
Il boit peu, dehors difficile de le faire marcher.
De retour à la maison je m'approche de son panier où il s'est allongé et je l'observe de près: il semble mal respirer, de plus en plus mal, plus le temps passe.
Malgré mon côté hyper maniaque, je dis à mon mari que nous ne pouvons pas laisser le chiot dormir seul sans surveillance, et nous montons son panier dans la chambre.
Je vous avoue avoir passé la nuit avec une torche, pour l'observer. Il ne dormait jamais réellement et avait un râle.
Le lendemain matin, nous prenons RDV en urgence chez un vétérinaire proche de chez nous et contactons ensuite l'animalerie pour les informer.
Ils n'ont pu mettre la main sur leur propre vétérinaire, et nous donne donc l'aval pour aller en voir un autre.
Nous l'y emmenons d'urgence. Examen clinique pas très bon et qui confirme ce que je pensais: dyspnée. Le véto nous demande si on veut faire une radio, je réponds "oui" immédiatement .
Diagnostic: Bronchopneumonie aiguë, le coeur n'était pas visible, des complications à vie attendait ce chiot... et ceux qui l'auraient en charge. Ce chiot devait être mis sous oxygène immédiatement pendant plusieurs jours.
Bien sûr, j'ai appelé immédiatement l'animalerie pour les mettre au courant de la suite, j'étais en larmes, je parlais en sanglotant.
Leur réponse: "Ramenez-nous le chiot, on va le garder en observation 10 jours, le soigner, et il ira mieux".
Je fais établir par notre vétérinaire un certificat qui atteste de l'état du chiot, et que cette maladie n'a pu être attrapée en moins de 24h à nos côtés.
Nous ramenons Paco, et tout ce que nous avions acheté à l'animalerie. L'accueil est très personnalisé et "humain", je dois le reconnaître, de la part du personnel, avant la vente comme à notre retour.
On lance la procédure de remboursement intégral, soit le chiot, les accessoires, nourriture, jouets + frais de vétérinaire engagés par nous. On nous remet un double.
De crainte que Paco ne soit euthanasié, je leur demande de le montrer à leur vétérinaire, de le mettre sous traitement et de nous faire rappeler par leur véto pour savoir quand il pourrait revenir. On s'entend pour ne pas envoyer la procédure de remboursement immédiatement. J'ai préféré retarder le remboursement mais avoir une assurance que Paco serait sauvé.
Je leur arrache la promesse de ne pas l'euthanasier. La jeune fille qui nous l'avait vendu, était très sympa, et aimait vraiment les animaux, ça se sentait.
Le lendemain, je suis contactée par leur véto: il confirme le diagnostic de notre vétérinaire, il ne comprend pas l'état de ce chiot qu'il voyait régulièrement au cours de ses visites hebdomadaires. J'apprends que le chiot a passé le week-end chez la jeune vendeuse, qu'elle l'a mis sous antibiotiques, qu'il semble aller mieux mais n'est pas guéri pour autant. L'animalerie m'avait dit que je pouvais venir le voir quand je voulais, même s'il était revenu chez eux et mis en quarantaine.
Leur véto nous conseille de ne pas le voir pendant 10 jours, car il y aurait un risque de contamination si nous avons des enfants petits, etc...
Nous comprenons, avec douleur, que nous devons faire le deuil de Paco....
Nous nous mettons d'accord et la procédure de remboursement est envoyée.
Je reste malgré tout en contact avec l'animalerie et prend de ses nouvelles. Il va mieux, mais ne sera pas remis en vente, et il aurait été depuis adopté par un membre de l'animalerie.
J'apprends que la petite femelle Labrador qui était toujours avec Paco, et qui avait été achetée entretemps, est également revenue à l'animalerie pour une autre raison, selon leurs dires: la petite fille en était jalouse, et les parents l'ont ramenée. Ceci n'est pas une raison de remboursement selon les clauses....... j'en déduis donc que cette petite chienne devait aussi être malade.
La toux de chenil.... est sûrement à l'origine de la bronchopneumonie aigue de Paco, et de fait les autres chiots ont du être contaminés !
Paco était calme, triste, mais au poil brillant, ce qui laissait supposer une bonne santé.... " comme ils disent "!
Voici Paco:


Il est mimi craquant, n'est-ce pas ?
Morale de notre expérience: N'ACHETEZ JAMAIS EN ANIMALERIE !
Le même chiot, le frère de Paco était en vente chez l'éleveur à 450Eur d'office au lieu de 950Eur... vous voyez la marge ?!
En animalerie, même si le personnel est sympa et aime les animaux, les chiots n'y sont pas heureux car sevrés trop tôt, et manque d'attention personnalisée, ce qui est important pour leur équilibre, à cet âge-là !
Ils y attrapent des maladies par manque d'hygiène, de soins adaptés, tant le personnel est débordé car en plus en sous-effectif !
Je voudrais rajouter qu'un éleveur qui vend à une animalerie n'est pas un éleveur pour moi, car il retire un chiot à sa mère trop tôt pour en faire commerce !
C'est une HONTE, un SCANDALE !
Tous ensemble nous devons dire:
STOP A CES COMMERCES D'ANIMAUX !
Rappelez-vous de mon expérience et réfléchissez bien avant de choisir votre futur petit compagnon à 4 pattes !
Si vous avez lu cet article jusque là, ne partez pas sans laisser votre témoignage par commentaire...
La suite demain...... car il y a une suite !
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